Mes fictions à ne pas reproduire chez soi sans préservatifs...

Mes fictions à ne pas reproduire chez soi sans préservatifs...

28 mai 2023

Voyage en Tchéquie, Partie 1

J’avais joué à un jeu radio quelques mois auparavant. Un matin, un huissier m'appelle pour m'annoncer que c'est moi qui gagne un voyage d’une semaine en Europe.

Je n’ose pas y croire. Pour me rassurer que ce n'est pas un canular, je lui demande ses coordonnées, pour que je vérifie et que je le rappelle. Effectivement, c’en n’est pas un. Il me confirme le gain.

Plusieurs jours après cet appel, je reçois un billet d’avion par courrier.

Depuis quelque temps, je veux aller visiter la République Tchèque. Je voulais voir les nombreux monuments historiques et culturels, mais aussi la population de Prague.

Le départ approche. Je vérifie si ma carte d’identité et ma carte Vitale Européenne sont encore valides. Il ne faut pas que je ne puisse pas partir à cause de mes papiers non conformes.

Je fais mes valises pour une semaine, dans lesquelles, je mets quatre ou cinq boxers, autant de jockstraps, mon nécessaire de toilette et de rasage, des jeans, des pulls, un pyjama, mon appareil photo avec ma carte mémoire et mon chargeur de batterie.

La veille du départ, je vais voir mon voisin de confiance pour lui dire que je vais m’absenter une semaine, et qu’il ne s’inquiète surtout pas.

Le jour dit, un chauffeur de taxi sonne à ma porte. Il me prend mes valises pour les charger dans le coffre et il m’attend dehors. Je n’ai pas remarqué tout de suite que c’est un beau chauffeur de taxi black. Je vérifie que je n’ai pas oublié d’éteindre une lumière, d’avoir fermé le gaz. Je ferme la porte à clé. Je monte dans le taxi. En chemin, le chauffeur et moi discutons d'un peu de choses banales.

Le taxi arrive à l'aéroport. Le chauffeur black me fait descendre. Il va chercher mes valises dans son coffre et me les remet. Je prends mes papiers, mon billet d’avion et avance vers la porte d’embarquement pour me faire enregistrer. Je progresse dans ces couloirs jusqu’à la dernière salle d’embarquement. L’avion pour Prague se fait annoncer. Je prends mes affaires et je marche vers cet avion.

J’entre dans l’avion. Je présente mon billet. Un des steward me prend par le bras et m’écarte de la file classique. Il me dit que mon billet me place direct en classe “Business”. Ce steward est un joli garçon, la petite quarantaine, latino à la peau bronzée, un accent portugais, brun aux yeux marrons, et bien foutu. Je ne remarque pas de suite, il a une bosse proéminente dans son pantalon. Sur une poche, un prénom “Rafael” est gravé sur une petite plaque. Rafael, donc, m'emmène jusqu'à mon siège pour les deux heures de voyage.

L'avion décolle. Rafael vient me voir et me demande si j’ai besoin de quelque chose en me fixant du regard et en se tâtant l’entrejambe. Il m’offre le choix entre un café ou une autre consommation. Je suis tenté de lui dire que je suis intéressé par autre chose. Il me sourit. Il me propose de le suivre dans un autre coin plus discret de l’avion. Il ne faut pas que je me loupe, le trajet jusqu’à Prague ne dure que deux heures. Rafael me précède de pas trop près jusqu’aux toilettes “Business”. Contrairement à celles de la classe “Éco”, celles de la classe “Business” sont un peu plus spacieuses. Rafael est là, à demi-mou, le pantalon sur les chevilles attendant que je m’agenouille devant lui. Je ne peux que me mettre au travail. J’ouvre la bouche. Je m’applique sans provoquer de bruits douteux qui pourraient éveiller la curiosité des autres membres de l’équipage. J’ai su atteindre son point faible puisqu’en un instant, Rafael m’inonde la gorge avec son jus épais.

Je reviens à mon siège. Rafael m’offre le café et la petite bouteille d’eau pour me rincer la bouche. La fin du voyage se fait annoncer. L’avion amorce sa descente vers Prague.

Le pilote pose son appareil tout en douceur, puis s’immobilise sur le tarmac. Je prends mes bagages. Rafael me demande si j’ai fait un excellent voyage. Je lui lance un regard complice, et je descends de l’avion.